La feuille , hier encore pliée,
Dans son étroit corset d' hiver,
Met sur la branche déliée
Les premières touches de vert .
Mais en vain le soleil excite
La sève des rameaux trop lents;
La fleur retardataire hésite
A faire voir ses thyrses blancs .
Pourtant le pêcher est tout rose
comme un désir de pudeur ,
et le pommier , que l' aube arrose ,
S' épanouit dans sa candeur .
La véronique s' aventure
Prés des boutons d'or dans les prés ,
Les caresses de la nature
Hâtent les germes rassurés .
Par pitié, donnez cette joie
au poète dans ses douleurs,
qu' avant de s' en aller , il voie
Vos feux d' artifice de fleurs .
Allons nous voir bientôt
ce printemps , que l' on attend
avec tant d' impatience
PÂQUES est là à notre porte
Marronniers , pressez-vous d' éclore
Et d' éblouir mes yeux ravis
en attendant , je remplis ma maison de fleurs
cela me donne un petit air de printemps
Sur les talus des fossés
d' autres fleurs, bouquets tassés,
ouvrent leurs petits calices
Et dans les bas fonds des prés
brillent les pompons dorés
Des narcisses
On peut voir , de temps en temps ,
des touffes blanches écloses
toutes ces fleurs seront bientôt là
nous rouvrirons la grille du jardin
dans quelques jours , c' est sûr le printemps sera
bientôt là
JOYEUSES PÂQUES
à tous
IRIS
nous irons vous lire avec plaisir
♥♥♥♥♥