lundi 31 décembre 2018
samedi 15 décembre 2018
la photo du mois ( décembre )
Thème : Quotidien, choisi par Escribouillages (http://www.escribouillages.com/)
Note de l'auteur-e :
Un paysage, un objet, un personnage, un rêve, bref quelque chose de récurrent et qui orne la plupart de vos journées.
et oui mon quotidien c'est ça
deux en un
l'ordinateur et les chats
bien sur j'ai d'autres occupations
la lecture , les fleurs , le jardin , la broderie
mais il fallait bien que je fasse un choix
un poème de Jacques Prevert décrit très bien le quotidien
Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre
Dans le café au lait
Avec la petite cuiller
Il a tourné
Il a bu le café au lait
Et il a reposé la tasse
Sans me parler
Il a allumé
Une cigarette
Il a fait des ronds
Avec la fumée
Il a mis les cendres
Dans le cendrier
Sans me parler
Sans me regarder
Il s'est levé
Il a mis
Son chapeau sur sa tête
Il a mis son manteau de pluie
Parce qu'il pleuvait
Et il est parti
Sous la pluie
Je devais mémoriser ce poème dans ma classe de français. C'est un beau poème!
voici la liste de tous les participants
que vous pouvez aller pouvoir visiter
Alexinparis,
Amartia,
Angélique,
Aude,
Betty,
Blogoth67,
Brindille,
Bubble gones,
Cara,
ChristL,
Christophe,
Cricriyom from Paris,
Céline in Paris,
Danièle.B,
DelphineF,
El Padawan,
Escribouillages,
Eurydice,
FerdyPainD'épice,
Frédéric,
Gilsoub,
Gine,
Giselle 43,
J'habite à Waterford,
Jakline,
Josette,
Josiane,
Julia,
Krn,
La Tribu de Chacha,
Lau* des montagnes,
Laurent Nicolas,
Lavandine,
Lilousoleil,
magda627,
Mamysoren,
Marie-Paule,
Mirovinben,
Morgane Byloos Photography,
Nanie,
Nanouk,
Nicky,
Pat,
Philisine Cave,
Pilisi,
Renepaulhenry,
Sous mon arbre,
Tambour Major,
Who cares?,
Xoliv',
écri'turbulente.
EDITH
jeudi 15 novembre 2018
photo du mois de novembre
Thème : Abécédaire, choisi par écri'turbulente (https://ecriturbulente.com/)
Note de l'auteur-e : Ni calligraphie, ni broderie au point de croix, mais notre environnement champêtre ou urbain qui naturellement dessine les lettres de l'alphabet
. Attention, on n'arrange pas trois brins d'herbe pour qu'ils deviennent un N. On observe autour de soi, on photographie et c'est tout !
j' ai demandé à mes 2 loustiques
préférés de m'aider à chercher dans le jardin
une lettre pour aider Martine
à construire son ABCdaire
voici ce qu'elles m'ont proposés
la lettre V
jeudi 1 novembre 2018
Le vent
DÉFIFOTO
pour ce 1er Novembre nous avons choisis
"ALLÉE "
dans le parc de giverny
une pensée pour tous nos chers disparu(e)s
Sur la bruyère longue infiniment,
Voici le vent cornant Novembre ;
Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent
Qui se déchire et se démembre,
En souffles lourds, battant les bourgs ;
Voici le vent,
Le vent sauvage de Novembre.
Aux puits des fermes,
Les seaux de fer et les poulies
Grincent ;
Aux citernes des fermes.
Les seaux et les poulies
Grincent et crient
Toute la mort, dans leurs mélancolies.
Le vent rafle, le long de l'eau,
Les feuilles mortes des bouleaux,
Le vent sauvage de Novembre ;
Le vent mord, dans les branches,
Des nids d'oiseaux ;
Le vent râpe du fer
Et peigne, au loin, les avalanches,
Rageusement du vieil hiver,
Rageusement, le vent,
Le vent sauvage de Novembre.
Dans les étables lamentables,
Les lucarnes rapiécées
Ballottent leurs loques falotes
De vitres et de papier.
- Le vent sauvage de Novembre ! -
Sur sa butte de gazon bistre,
De bas en haut, à travers airs,
De haut en bas, à coups d'éclairs,
Le moulin noir fauche, sinistre,
Le moulin noir fauche le vent,
Le vent,
Le vent sauvage de Novembre.
Les vieux chaumes, à cropetons,
Autour de leurs clochers d'église.
Sont ébranlés sur leurs bâtons ;
Les vieux chaumes et leurs auvents
Claquent au vent,
Au vent sauvage de Novembre.
Les croix du cimetière étroit,
Les bras des morts que sont ces croix,
Tombent, comme un grand vol,
Rabattu noir, contre le sol.
Le vent sauvage de Novembre,
Le vent,
L'avez-vous rencontré le vent,
Au carrefour des trois cents routes,
Criant de froid, soufflant d'ahan,
L'avez-vous rencontré le vent,
Celui des peurs et des déroutes ;
L'avez-vous vu, cette nuit-là,
Quand il jeta la lune à bas,
Et que, n'en pouvant plus,
Tous les villages vermoulus
Criaient, comme des bêtes,
Sous la tempête ?
Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent hurlant,
Voici le vent cornant Novembre
prenez soin de vous et n'ayez pas peur
je suis là ,
enfin juste derrière vous
EDITH
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