Aussi imperceptiblement que le chagrin
L’été s’en est allé-
Trop imperceptible enfin
Pour ressembler à quelque perfidie-
Une quiétude s’est distillée
Comme un demi-jour commencé de longtemps,
Ou la nature qui aurait passé avec elle-même
Un après-midi séquestré-
L’obscurité s’est installée plus tôt-
Le matin, étranger, a brillé-
Courtoise, pourtant déchirante grâce,
Comme invitée, mais qui s’en serait allée-
Et ainsi, sans une aile,
Ni l’aide d’une quille
Notre été, léger, a pris la fuite
Vers la beauté.
EMILY DICKINSON (1861)
Quand les Roses finiront de fleurir, mon cher,
Et les Violettes seront flétries,
Quand les Bourdons dans un vol solennel
Passeront au-delà du Soleil,
La main qui s’arrêta pour cueillir
Ce jour d’été
Reposera indolente
Alors prenez mes fleurs, je vous prie !
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petite théière " Béatrix Potters " que j'aimerais bien m'offrir
qui irait compléter ma collection de théières " animaux
très bonne semaine à tous
EDITH