lundi 1 octobre 2018

décembre 1999


DÉFIFOTO

thème    :   RUINE  



notre    bergerie   




qui   c'est  écroulée   lors   des  tempétes   de  

de  décembre   1999

" Tempête Lothar " 

avec  des vents   à  150km  heure  




aujourd'hui    bien  restaurée   


    

côté    route  



l'interieur



j'ai  installé   mon  coin    couture  




 cette   petite   maison   me  sert   aussi    

pour  y faire   dormir   nos  invités  





Sur le gazon déverdi, passent – comme un troupeau d’oiseaux chimériques – les feuilles pourprées, les feuilles d’or.

Emportés par le vent qui les fait tourbillonner éperdûment. –

Sur le gazon déverdi, passent les feuilles pourprées, les feuilles d’or. –



Elles se sont parées – les tristes mortes – avec une suprême et navrante coquetterie,

Elles se sont parées avec des tons de corail, avec des tons de roses, avec des tons de lèvres ;

Elles se sont parées avec des tons d’ambre et de topaze.




Emportées par le vent qui les fait tourbillonner éperdûment,

Elles passent avec un bruit chuchoteur et plein de souvenirs.

Les platanes tendent leurs longs bras vers le soleil disparu.


                                                                               

Le ciel morose pleure et regrette les chansons des rossignols ;

Le ciel morose pleure et regrette les féeries des rosiers et les fiançailles des papillons ;

Le ciel morose pleure et regrette toutes les splendeurs saccagées.






Tandis que le vent, comme un épileptique, mène dans la cheminée l’hivernal orchestre,

Sonnant le glas pour les violettes mortes et pour les fougères,

Célébrant les funérailles des gardénias et des chèvrefeuilles ;

Tandis que derrière la vitre embuée les écriteaux et les contrevents dansent une fantastique sarabande,

Narguant les chères extases défuntes,

Et les serments d’amour – oubliés.



Miss  Trudy   profitant   des  derniers    

rayons  de   soleil   , mais  qui  garde   bien  ses  

couleurs  d'automne  


ma  participation   au  petit  jeux   

chez   :LYLOU ANNE

sur   le  thème   du  raisin   




Octobre glorieux sourit à la nature.

On dirait que l'été ranime les buissons.

Un vent frais, que l'odeur des bois fanés sature,

Sur l'herbe et sur les eaux fait courir ses frissons.



En Octobre,

Il fait déjà froid.

Les hirondelles quittent les toits,

Les champignons se montrent du doigt,

Les feuilles mortes crissent sous les pas,

Me disent tout bas :

L’automne est là !



je   vous  souhaite    un joli mois   d'octobre  

à  bientôt  

EDITH




samedi 22 septembre 2018

lire rêver peut-être





 Ils sont mon refuge par temps incertains ,

L'exutoire au moindre de mes chagrins.




Ils m'emportent ailleurs , dans une autre vie,

Au fil des pages vogue mon esprit.



Je prends alors la place de l'héroïne ,

M'imprégnant de ses pensées , je m'imagine ,



Vivre ses aventures , ses voyages , ses amours ,

Les heures s'écoulent comme sur du velours.



A cette douce évasion , ces tendres frissons ,

Mon coeur se pâme , répond à l'unisson ,



Une heure de lecture dissipe tous mes maux ,

Le monde des livres est bien le plus beau.




La lecture,

Est une aventure.

Grande ou petite.

Selon le temps qu'elle dure.

 

La lecture,

Peut se faire vite,

Ou plus lentement.

La personne choisit prudemment.

 

La lecture,

Est un choix,après une action.

Elle soulage,apaise,apprend.

 

Lecture,

Aiguise l'intuition,

La rêverie se cachant sous la couverture…





Tu aimes dans un roman

T’installer pour un long moment




Tu as la passion page après page

De découvrir les personnages,



Tu les imagines, tu les vois,

Pour un peu, ils vivent en toi.




Captivé, tu dévores le récit




En quête d’autres vies.

Un peu acteur, un peu rêveur,

D’un roman, tu es aussi l’auteur


Une heure de lecture est le souverain remède

contre les dégoûts de la vie.

Montesquieu - philosophe et écrivain français

(1869-1755)






" Lire un roman qui vous emporte , que vous ne pouvez lâcher,

 que vous essayez de faire durer

comme un plaisir toujours reconduit

  reste un des grands bonheurs de notre vie de chaque jour. "

Jean d' ORMESSON





" Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire,

         j'ai la certitude d'être encore heureuse "

EDITH

samedi 15 septembre 2018

la photo du mois ( septembre )


Thème: 

Ajour(s), choisi par Gine (http://djinnsetjeans-images.blogspot.cz/)

Image associée

Sens 

 Ouverture, fente, laissant passer la lumière.

Image associée

Qu'on lui ferme la porte au nez,

Il reviendra par les fenêtres.

Image associée


Image associée

Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle. Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie.

Image associée

LIEN  

http://rdrui.free.fr/_site/61/61_scg_vdb.php

Image associée

PHOTO  PRISE   DANS  LA   MAISON   QUE  J'AI   HABITÉ  PENDANT     

 27 ans  

Image associée


Akaieric, Alexinparis, Amartia, Angélique, Aude, Betty, Blogoth67, Christophe, Cricriyom from Paris, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, El Padawan, Eurydice, FerdyPainD'épice, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J'habite à Waterford, Jakline, Josette, Josiane, Julia, Krn, La Tribu de Chacha, Laurent Nicolas, Lavandine, Lilousoleil, magda627, Mamysoren, Marie-Paule, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanie, Nanouk, Nicky, Pat, Philisine Cave, Pilisi, Pink Turtle, Renepaulhenry, Sandrin, Sous mon arbre, Tambour Major, Travelparenthesis, Ventsetvoyages, Weeteweete, Xoliv', écri'turbulente.


samedi 8 septembre 2018

EMILY DICKINSON (1861)



Aussi imperceptiblement que le chagrin

L’été s’en est allé-

Trop imperceptible enfin

Pour ressembler à quelque perfidie-




Une quiétude s’est distillée

Comme un demi-jour commencé de longtemps,

Ou la nature qui aurait passé avec elle-même




Un après-midi séquestré-

L’obscurité s’est installée plus tôt-

Le matin, étranger, a brillé-





Courtoise, pourtant déchirante grâce,

Comme invitée, mais qui s’en serait allée-




Et ainsi, sans une aile,

Ni l’aide d’une quille


.

Notre été, léger, a pris la fuite

Vers la beauté.

EMILY DICKINSON (1861) 


Emily Dickinsons Inkwell & Quill Pen


Quand les Roses finiront de fleurir, mon cher,

Et les Violettes seront flétries,


:)


Quand les Bourdons dans un vol solennel

Passeront au-delà du Soleil,


all the beauty things...                                                                                                                                                                                 Más


La main qui s’arrêta pour cueillir

Ce jour d’été


Profusion végétale en façade


Reposera indolente



Alors prenez mes fleurs, je vous prie !

*****************


petite   théière  "  Béatrix  Potters  "  que j'aimerais  bien  m'offrir  

qui   irait   compléter   ma  collection  de  théières  " animaux  

très   bonne  semaine  à tous  

EDITH